Toll-free Information Service
1.800.263.5803
Select Page

Fifty years ago, the uranium miners of Elliot Lake led by the United Steelworkers union, took a courageous stand for their health and safety. In an unprecedented wildcat strike, these brave men and women walked off the job in protest of unacceptable working conditions in the mines. On the 50th anniversary of the strike, April 18, 2024, the Radiation Safety Institute of Canada (RSIC) stands with the unions, workers, their families, and all Canadians honouring the legacy of the strike and commemorating the pivotal moment in the Canadian labour history that catalyzed transformative changes in the national health and safety landscape.

This historic event sparked a seismic shift in Ontario’s approach to occupational health and safety. The subsequent inquiry led by Dr. James Ham, commonly known as the Ham Commission, shed light on the dire need for regulatory reform to safeguard workers’ well-being. In response in 1979, the Ontario government enacted the groundbreaking Occupational Health and Safety Act, a legislative landmark aimed at preventing workplace injuries and illnesses.

Decades of toiling in hazardous underground conditions and excessive exposure to radiation left miners with severe lung diseases. In the aftermath, hundreds of miners lost their lives battling occupational lung cancers and silicosis. The United Steelworkers 1974 wildcat strike was a watershed moment in occupational health and safety in Canada. And for the Radiation Safety Institute of Canada, this milestone was more than a breakthrough in the labour movement’s stride for worker safety, it also marked the origin of the RSIC itself. Borne out of the Elliot Lake tragedy, the Institute was formed as an independent organization with the mission of protecting workers from excessive radiation exposure and ensuring that such a disaster never happens again.  

From its earliest days, the Institute embarked on a mission of safeguarding the health and well-being of those working in hazardous environments. Recognizing the urgent need for proactive measures, it pioneered the groundbreaking early cancer lung detection program known as sputum cytology. This innovative initiative proved instrumental in saving lives, offering miners a chance at early diagnosis and intervention.

While the Institute’s mandate has expanded to encompass a broad spectrum of radiation safety issues, its origins remain etched in its DNA. Today, as we commemorate the 50th anniversary of the Elliot Lake wildcat strike, we reaffirm our commitment to honouring those who perished and those who fought for change. The Institute continues to stand as a guardian, monitoring underground uranium miners for exposure to radiation and ensuring that the hard-fought lessons of the past are not forgotten.

As we look to the future, the Institute remains steadfast in its mission—to uphold its beginnings’ proud legacy, save lives, and ensure that no worker is ever overexposed to radiation. Through our ongoing efforts, we honour the resilience and sacrifice of the Elliot Lake miners, and we pledge to carry their legacy forward, forging a path to safer, healthier workplaces for generations to come.

Radiation Safety Institute of Canada Board of Directors, Staff , and Advisory Council Members


Hommage aux mineurs d’Elliot Lake : 50e anniversaire de la grève sauvage – un héritage de sécurité.

Il y a cinquante ans, les mineurs d’uranium d’Elliot Lake, sous la direction du Syndicat des Métallos, ont pris courageusement position en faveur de leur santé et de leur sécurité. Lors d’une grève sauvage sans précédent, ces braves hommes et femmes ont débrayé pour protester contre les conditions de travail inacceptables dans les mines. À l’occasion du 50e anniversaire de la grève, le 18 avril 2024, l’Institut de radioprotection du Canada s’unit aux syndicats, aux travailleurs, aux familles et à tous les Canadiens pour honorer l’héritage de la grève et commémorer le moment crucial de l’histoire du travail au Canada qui a catalysé des changements transformateurs dans le paysage national de la santé et de la sécurité.

Cet événement historique a déclenché un changement radical dans l’approche de l’Ontario en matière de santé et de sécurité au travail. L’enquête menée par James Milton Ham, plus connue sous le nom de Commission Ham, a mis en lumière le besoin urgent d’une réforme réglementaire pour préserver le bien-être des travailleurs. En réponse, en 1979, le gouvernement de l’Ontario a promulgué la Loi sur la santé et la sécurité au travail, un texte législatif historique visant à prévenir les blessures et les maladies dans le lieu de travail.

Des décennies de travail dans des conditions souterraines dangereuses et une exposition excessive aux radiations ont entraîné de graves maladies pulmonaires chez les mineurs. Par la suite, des centaines de mineurs ont perdu la vie en luttant contre des cancers pulmonaires professionnels et la silicose. La grève sauvage des Métallos en 1974 a marqué un tournant dans le domaine de la santé et de la sécurité au travail au Canada. Pour l’Institut de radioprotection du Canada, cette étape a été plus qu’une percée dans la lutte du mouvement syndical pour la sécurité des travailleurs, elle a également marqué l’origine de l’Institut même. Issu de la tragédie d’Elliot Lake, l’Institut a été créé en tant qu’organisation indépendante ayant pour mission de protéger les travailleurs contre une exposition excessive aux radiations et de veiller à ce qu’une telle catastrophe ne se reproduise plus jamais. 

Dès ses débuts, l’Institut s’est donné pour mission de préserver la santé et le bien-être des personnes travaillant dans des environnements dangereux. Reconnaissant le besoin urgent de mesures proactives, il a été le pionnier du programme révolutionnaire de détection précoce du cancer du poumon, connu sous le nom de cytologie des expectorations. Cette initiative innovante a permis de sauver des vies en offrant aux mineurs une chance de diagnostic et d’intervention précoces.

Bien que le mandat de l’Institut se soit élargi pour englober un large éventail de questions de radioprotection, ses origines restent gravées dans son ADN. Aujourd’hui, alors que nous célébrons le 50e anniversaire de la grève des mineurs d’Elliot Lake, nous réaffirmons notre engagement à honorer ceux qui ont péri et ceux qui ont lutté pour le changement. L’Institut continue de jouer le rôle de gardien, en surveillant l’exposition des mineurs d’uranium aux radiations et en veillant à ce que les leçons durement apprises du passé ne soient pas oubliées.

Tourné vers l’avenir, l’Institut reste fidèle à sa mission : maintenir le fier héritage de ses débuts, sauver des vies et veiller à ce qu’aucun travailleur ne soit jamais surexposé aux radiations. Par nos efforts continus, nous rendons hommage à la résilience et au sacrifice des mineurs d’Elliot Lake, et nous nous engageons à perpétuer leur héritage, en ouvrant la voie à des lieux de travail plus sains et plus sécuritaires pour les générations à venir.

Le Conseil d’administration de l’Institut de radioprotection du Canada, le personnel, et les membres du Conseil consultatif